Déc. 16, 2009
En cette veille de 2010, voici neuf mythes financiers répertoriés par Fidelity Investments, que vous devriez savoir.
1. « Toute dette est mauvaise. »
Faux. Par exemple, emprunter de l’argent pour réaliser un investissement est même une bonne idée, car les intérêts peuvent être déductibles. De plus, ils sont généralement très bas, comparativement à ceux des cartes de crédit.
2. « Ça ne vaut pas la peine d’épargner si on ne peut pas mettre de côté de 10 à 15 % de nos revenus. »
Erreur. Bien sûr, la situation idéale commande un taux d’épargne qui se situe entre 10 % et 15 % du revenu. Si c’est impossible d’atteindre un tel pourcentage, contentez-vous de moins. Le but est d’acquérir l’habitude d’économiser. Courir un marathon est un objectif insurmontable si on ne franchit pas le premier kilomètre.
3. « Les marchés boursiers sont trop risqués. C’est préférable d’investir dans des produits sûrs à 100 %. »
Risqués, vraiment ? À long terme, les Bourses sont reconnues pour générer des rendements supérieurs à l’inflation. Au moment de mettre en ligne, les produits à capital garanti ne rapportaient guère plus de 1 % par année, soit à peu près autant que le taux d’inflation. Dans un tel contexte, le pouvoir d’achat finit à la longue par s’effriter. Voilà pourquoi l’argent qui dort à la banque peut être en sécurité, mais il n’est pas à l’abri des risques.
4. « J’économise d’abord pour acheter une maison et des REEE pour mes enfants. Ensuite, je penserai à planifier ma retraite. »
Mauvais raisonnement. Il existe des produits et des programmes qui encouragent l’achat d’une maison et le financement des études postsecondaires des enfants. Pensons au régime d’accession à la propriété et à la subvention canadienne pour l’épargne-études. Mais, à part le REER, il n’y a pas grand-chose de prévu pour la retraite. Fidelity recommande de commencer par accumuler en vue de la retraite avant de prioriser d’autres projets.
5. « Les régimes publics financeront ma retraite. » (celui-là est vraiment très drôle…) 6. « La retraite, je suis trop jeune pour m’en préoccuper. » 7. « Mes parents n’ont jamais été préoccupés par leur retraite. Pourquoi le serai-je ? » 8. « Je n’ai pas d’argent à investir. » 9. « On dit que je dois avoir plus de 1 million de dollars pour me payer une retraite. » 10. Et j’en rajoute un 10e de mon crue: « J’aurai l’air stupide de demander cela à mon conseiller… » Absolument pas! Je ne me gène pas pour faire changer mes pneus par un mécanicien. Je lui demande si ils sont trop usés alors que c’est sans doute ridicule pour lui presque très évident. Pour moi, ce ne l’est pas. Ne soyez pas gêné, demandez tout ce qui vous passe par la tête. C’est votre argent et nous sommes là pour vous aider à la faire fructifier et la sécurisé selon VOS critères et objectifs! Soyez à l’aise! Article tiré en majeur partie de Conseiller.ca |